Le Salon revient cette année, fidèle à sa promesse, avec trois soirées équestres au lieu de deux, répondant à l’enthousiasme toujours grandissant d’un public conquis. Depuis seize ans déjà, passion et cadence s’y entremêlent dans une symphonie de sabots et de grâce.

Au cœur de cette édition, une première historique :
les chevaux du Haras de Szilvásvárad, joyau hongrois de l’élevage équin, fouleront pour la toute première fois le sable d’Afrique. Fort de plus de soixante-dix années d’histoire, ce haras incarne l’excellence et la tradition, révélant tout l’art de l’attelage et du dressage du cheval lusitanien. Leur venue, à elle seule, est un événement. Leurs tableaux, eux, promettent de suspendre le souffle des spectateurs.

Une autre dynastie s’invite :
Christophe et Max Hasta Luego, père et fils unis par un héritage équestre puissant. Ensemble, ils livrent une poste hongroise d’une précision millimétrée, où les chevaux, porteurs d’une énergie flamboyante, dansent avec leurs cavaliers dans une harmonie parfaite. Le patriarche de la famille dévoile une performance en liberté, toute en finesse et en immersion, comme une ode silencieuse à la complicité entre l’homme et l’animal.

Kevin et Jérôme, duo complice, reviennent également fouler la piste avec leurs majestueux comtois aux crinières d’or. Leur numéro, tout en rythme et en élégance, déroule une chorégraphie enlevée, taillée pour émerveiller petits et grands.

Puis vient l’enchanteur italien, Bartolo Messina, celui que l’on surnomme “le cavalier qui murmurait à l’oreille des chevaux”. Dans un souffle, il tisse un lien invisible avec ses compagnons à quatre jambes, livrant un dressage en liberté d’une intensité rare. À ses côtés, son neveu Sasa Improta, étoile montante et artiste accompli, sublime la piste par sa maîtrise et sa sensibilité. Ensemble, ils offrent au public des tableaux bouleversants, où la prouesse technique ne fait jamais oublier l’émotion.

Comme le veut la tradition, cette fresque équestre ne saurait être complète sans l’éclat des troupes marocaines. L’Académie des Arts Équestres de la Sorec illumine la piste de ses tableaux poétiques, entre diversité des formes et rigueur des gestes, dans un thème évocateur : « Lumières équestres ».

La Gendarmerie Royale, fidèle à sa réputation, présente un carrousel éblouissant, hommage vivant à la noblesse de la tradition marocaine, où se distinguent costumes chatoyants, cavaliers aguerris et montures d’exception.

Enfin, la Direction Générale de la Sûreté Nationale signe son retour avec une représentation technique, puissante, empreinte d’ardeur et de fierté, invitant le public à vivre, le temps d’un soir, une aventure chevaline inoubliable.